Fille, bois, c'est du light!

Internaute, je suis en état de choc.

Mais enfin, qu’est-ce à dire que ce branle bas de combat, je t’entends déjà râler. Eh bien figure-toi qu’hier totalement par inadvertance j’ai allumé la télé et je suis malencontreusement tombée sur la nouvelle pub de ce soda caféiné dont les filles raffolent dans sa version light.

Attends je te rafraîchis la mémoire: celle où des marionnettes censées représenter l’archétype de la gent féminine jacassent avec une petite voix stridente. Le pitch de cette nouvelle mouture au cas ou tu l’aurais manquée: deux greluches se racontent leur journée atroce pour savoir laquelle mérite le plus de boire la dernière canette.

Alors toi tu t’affoles devant ta télé, vu leur tronche tu imagines déjà une histoire sordide d’attouchement dans l’ascenseur du boulot, d’huissier qui déboule à l’improviste, de banqueroute totale à base de AA+, faut dire aussi qu’on vit une époque difficile… Mais rassure-toi: la femme cucul light est à cent lieues de ces basses considérations, car il se trouve qu’aujourd’hui, l’une a coincé sa jupe dans la porte d’un taxi qui la lui a arrachée en partant, tandis que l’autre, je te raconte même pas comment elle a flippé sa mère quand son PC s’est éteint tellement le disjoncteur était loin et qu’elle savait pas ce que c’était d’ailleurs.

Lorsque soudain, coup de théâtre: une troisième greluche surgit et remporte la canette à l’unanimité sur la dernière ligne droite car ô déconfiture et fin du monde: son coiffeur l’a ratée, mais alors là ratée, à un point que si ça se trouve elle ne pourra plus sortir de chez elle tellement la honte est cuisante, t’imagines?

Heureusement, après une bonne gorgée de cucul light, tout va mieux: elle se dit que sa coupe de merde peut devenir tendance, tellement elle a l’air plus cool avec sa canette et ses copines cucul.

Voilà donc, selon une équipe de publicitaires qui a dû brainstormer dix plombes, quelles sont les préoccupations des femmes qui boivent du cucul light: potins, cheveux, degré d’exposition de leur postérieur au tout venant, et bien évidemment le corollaire de la consommation du light, la grosseur du sus-cité postérieur. Tellement elles sont modernes, tellement c’est in, tellement c’est trop pas pour les garçons.

Ah mais non je suis bête: dans la pub, ce sont des marionnettes. Les filles, les vraies, ont autre chose à faire que d’être prises pour des gourdes.

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