Love détox: comment avoir de la chance en amour (3ème partie)

Ok, cette relation n’est peut-être qu’un cataplasme sur une blessure d’amour propre mal cicatrisée, (voir partie 1 et 2 ) mais en soi, ça nous fait une belle jambe… Qui doit arracher le pansement? Et à quel moment?

Etape Love détox n°3: Quand tu t’autosaôules, regarde-toi sans trembler.

Souvent, en l’absence de l’être tant aimé et qui nous le rend si mal, nous tournons comme un lion en cage, Internaute ne nie pas, je t’ai vu(e). Le temps passé seul(e) face à soi-même a cent fois moins de valeur que les 5 secondes où on lit son texto (« dslé, pas libre ce soir, on remet ça, jte call, biz ») et on passe environ deux heures à décortiquer ce « biz » ésotérique pour essayer de comprendre si c’est une preuve indiscutable d’amour ou au moins si c’est sur la bonne voie. Entre les textos, on fume clope sur clope, on sort, on achète des trucs, on boit, on appelle ses potes sans les écouter pour parler de lui (elle) bref, on fait tout pour éviter de se retrouver seul(e) face à soi-même, car on ne sait pas quoi se raconter pour passer un bon moment en notre propre compagnie, et on a peur d’entendre la petite voix qui crie « SAUVE TOI BORDEL! » au fond de notre subconscient.

Et ça, c’est le signe  qu’on ne s’accorde aucun intérêt. De la compulsion ou de l’addiction, bref, c’est pas du plaisir, c’est de l’oubli de soi. J’aimerais bien savoir, Internaute, comment on peut légitimement demander à quelqu’un d’autre de nous accorder plus d’importance que nous mêmes nous le faisons. Hormis que « charité bien ordonnée commence par soi-même », j’ai en mémoire cette magnifique synthèse de rupture de Samantha (Sex and the city, saison 5) « Richard, je t’aime, mais je m’aime encore plus. » Quand on se méprise, celui en face le voit. Il nous traite mal, oui, mais parce qu’on lui montre que c’est possible en nous traitant mal nous-mêmes.

Que faire alors?

Fut un temps, avant la puberté, un voyage dans notre tête avait des allures de périple, et avec du papier et des crayons on arrivait au dîner sans avoir vu la pendule tourner, non? Eh bien, cet intérêt entier pour notre vie intérieure n’est pas bien loin. En consultant des forums (mot clé « confiance en soi », pas « va-t-il (elle) me rappeler », hein, gare aux sectes et aux gourous), en discutant, en lisant sur le sujet, on se concentre sur notre légitime indignation et on commence à voir vraiment que cette personne n’est qu’un symptôme parmi tant d’autres de notre abandon de nous-mêmes.

On peut aussi tenter le sport, repousser ses limites physiques et se faire un petit shoot d’endorphines, ça devient vite un rituel, ça aide à bien manger, bien dormir… Et frais et bien nourri on réfléchit plus vite et mieux. Perso j’avais opté pour des cours de dessin, avec seulement des filles, pour ne pas focaliser sur la séduction du mâle alentours et vraiment travailler pour moi. J’avais aussi acheté quelques fleurs en pot, pour symboliser le jour où j’ai décidé de m’occuper de moi. C’est important d’agrandir le cadre relationnel, parce que les copains de toujours, qu’on le veuille ou non, nous renvoient l’image de notre lose sentimentale et ils ont du mal à nous voir changer. Même si au début on ne veut pas, il faut se forcer à sortir de ses habitudes, le portable dans la poche au cas où il (elle) appellerait, on n’a pas d’excuse, et l’effet ne va pas tarder à se faire sentir, fais-moi confiance.

La suite? C’est la semaine prochaine, et pour me motiver à l’écrire, un clic suffit. Merci <3


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3 réponses à Love détox: comment avoir de la chance en amour (3ème partie)

  1. cyrille frank dit :

    Bonjour Line Ouaciti, (je reprends ta

  2. cyrille frank dit :

    Bonjour Line Oaciti, (je reprends ta technique de déformation publicitaire)

    J’aime tous tes articles pour le moment : drôles, justes, agréables à lire. Un pur plaisir. Tu as vraiment une belle plume et me rappelle une bonne amie qui es douée comme toi de cette ironie logique imparable.

    J’aime bien ta petite série plus sérieuse en trois volets qui donne de vrais et bons conseils. Et oui, nous les hommes pouvons aussi passer par là 🙂 J’ai réussi à comprendre ce que tu dis sans recourir à psy (c’est mon côté radin) et je valide ta méthode pour sortir la tête de l’eau.

    Je réponds quelquefois à mon épouse qui se demande se qu’on ferait l’un sans l’autre : on ferait autrement avec un autre et on se dirais la même chose. 🙂
    C’est pas très romantique, je sais, mais c’est la vérité je le crains : en amour, comme en goût artistique, nous sommes co-producteurs de l’objet de notre attention. C’est pourquoi, il est si dur de rompre : c’est se couper un bras au sens propre, vu que c’est précisément le membre qu’on y a mis. 🙂

    Surtout n’arrête pas, je repasserai, ne serait-ce que pour ma gym-zygomatique.

    Cyrille

    • Linoacity dit :

      Merci Cyrille! Ton épouse est idéaliste, mais c’est bien qu’il y en ait 1 sur 2 qui croit encore à l’Homme de la Vie. Romantisme et pragmatisme, c’est la recette qui marche bien pour le couple. Du coup, tu n’auras pas besoin de la 4ème partie!

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