C'est qui le sexe fort?

Internaute, l’heure est grave.

Malgré tous mes efforts pour me soustraire à la culture de masse et sa publicité indigente, ma main a de nouveau ripé sur la télécommande, et avant que je puisse atteindre la touche « mute », mon cerveau a été percuté par une perle publicitaire dont seuls nos brainstormeurs de multinationales ont le secret. « Mais laquelle? », t’interroges-tu en trépignant sur ta chaise. Repasse-toi le fil de toutes les inepties dont notre belle société consumériste t’abreuve, que dis-je, te gave, entre deux épisodes de NCIS, et tu vas t’en souvenir: cette réclame à deux balles met en scène une boisson à l’orange qu’il faut secouer, pour que la pulpe ne reste pas en bas et se mélange bien au gaz carbonique ajouté. Mais cette fois-ci, le breuvage est présenté dans sa version allégée, qui ne s’appelle pas « light » (trop démoralisant), mais « miss » (plus djeun’s and fresh).

Fille, attention, ce spot d’une finesse absolue s’adresse donc à toi, car au cas où tu aurais oublié, tu es au régime pour être bien bonnasse cet été. Le pitch: une femme à tête de louve pas commode sirote son light à la pulpe secouée dans un bar lambda. En face d’elle, un homme pleure à chaudes larmes, car la dame, avec un aplomb et une désinvolture à la limite de l’humain, est en train de le larguer avec pertes et fracas. Tout y passe, du « je suis immature » au « je ne te mérite pas », en passant par le traditionnel « je préfère mes potes » et « je ne veux pas d’enfants ». La louve mal embouchée quitte ensuite le bar (sans payer sa pulpe secouée, d’ailleurs) en demandant à l’homme éploré et amoureux de se montrer digne. Alors qu’il tend un bras fébrile dans une tentative désespérée de la retenir, elle le traite de relou. Voix off de fille, slogan choc « c’est qui le sexe fort? »

Alors, fille, j’espère que tu as bien compris: le sexe fort, normalement c’est l’homme, mais si tu bois de la pulpe secouée aux édulcorants, tu inverseras les rôles, et c’est toi qui seras trop la plus forte. C’est à dire, si j’ai bien tout saisi, que tu pourras faire preuve de cruauté et de grossièreté envers ton prochain, sans oublier la petite touche de mépris qui fait joli, et ce en toute insensibilité. Comme ça tu arrêteras de pleurnicher comme une grue à la moindre rupture, déjà que t’es grosse, faudrait arrêter de cumuler les handicaps. Et c’est qui qui sera bien attrapé? Les messieurs, qui comme chacune le sait sont tous des gros égoïstes immatures, manipulateurs et méchants qui font du mal aux filles. Merci et bravo à toute l’équipe de créatifs qui nous a pondu cette belle leçon de faux second degré sexiste. Juste une petite remarque pour le prochain brainstorming: le cerveau aussi il faut le secouer, sinon le neurone il reste en bas.

(La preuve en images ici )

Merci à tous les lecteurs de welovewords.com pour leurs commentaires

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Vivre avec un Zicos II : il fait un album

Ô internaute, si tu es un fidèle lecteur de mon blog, tu n’auras pas manqué la première partie des aventures de la femme du Zicos. Si tu n’es pas fidèle, tu peux réparer ta faute ici Ce texte, publié avec sincérité et objectivité dans une optique de prévention, a été déclaré d’intérêt public par l’AFZ (Association des Femmes de Zicos), et c’est ensemble que nous avons fait face aux démentis et à la vindicte de l’AZMF (Association des Zicos de Mauvaise Foi).

C’est pourquoi il me semble impératif de poursuivre ce travail engagé, et de te parler aujourd’hui de comment ça va se passer, meuf, quand ton zicos va faire son nouveau CD.

Le home studio upgrade

Par un beau matin, le zicos se lève, et décide que cette fois il est temps: le monde réclame son art, les chansons sont écrites et testées sur scène, c’est parti, il va enregistrer un album. Tu te rengorges de fierté tel le paon, en voyant déjà le jour où tu porteras le petit boîtier translucide à ta mamie, en lui expliquant que oui, c’est un « rond qui chante », et oui, c’est la voix de chéri dessus, mais permets-moi de te dire, fille, que tu vas un peu vite en besogne.

Car en fait, ce que tu n’as pas saisi, c’est qu’avant toute prise de son, ton Zicos a besoin d’updater tout son matos afin d’enregistrer dans des conditions dignes de son art. Il commence donc par squatter tous les forums de vente en ligne, à la recherche d’un micro, d’une carte son… Débute alors la ronde des comptes d’apothicaire: s’il vend son ancien clavier 200€, et que le mec lui prend avant le 15, il aura les fonds pour l’enchère de la carte son, encore que, si jamais il la touche à 300€, ça ne sera peut-être pas une si bonne affaire, peut être que l’occase du bon coin sera mieux? Sauf que si ça se trouve, l’occase est un peu trop usée, là regarde sur la photo on dirait pas une rayure sur le côté? Mais il y a la housse. Enfin, pour l’instant, il attend toujours la réponse du mec du clavier, qu’est-ce qu’il fout, ça fait au moins une heure qu’il lui a envoyé un mail. Et au fait, il faudra l’accompagner à Marne La Vallée si jamais il vend son vieil ampli au mec de ebay, c’est remise en mains propres et il pèse quand même 21 kilos.

L’enregistrement

Pendant un mois, le zicos réquisitionne le salon. Toute la journée, pendant que tu es au boulot, il enregistre. Le soir quand tu rentres, il a oublié de se laver, la gamelle du chat est vide, et il te raconte que les voisins l’ont empêché de bosser à 9h57, 11h45, 15h12 et 17h06 car ils ont fait du bruit. Tu repars chercher un Mc Dalle.

Le mixage

Voilà ça y est, ton Zicos ferme le home studio improvisé dans ton salon: il remballe ses rallonges, ses instruments, ses multiprises, ses micros et ses murs en carton de boîte à oeufs, et le canapé est à nouveau disponible pour s’asseoir. Alleluïah,  la vie va reprendre son cours, te réjouis-tu. Or, que nenni: voici venue l’heure du mixage. Car ce que tu n’as pas compris c’est que le Zicos a bien composé, puis enregistré plein de musiques, mais ça, ça ne fait pas un CD! Guitare, percus, voix, choeurs… il doit maintenant mélanger toutes ses prises pour obtenir l’équilibre parfait entre les différentes pistes sur son futur CD.

Carte son, PC n°1, PC n°2, ampli, adaptateurs jack, autres fils, bière, investissent ton espace vital. C’est au moment où il lance sa session Cubase que tu comprends. Phrase après phrase, mesure après mesure, le Zicos réécoute toutes les prises, au nombre de 567, pour choisir lesquelles sont dignes de figurer sur son oeuvre finale. De temps en temps, il crie « putain, pourquoi ça fait ça, bordel? » ou « ça sature, non, t’entends pas comme un grésillement? » car il n’est pas encore bien habitué à son nouveau matos. Pour saisir toute la palette sonore du tchicatchic des maracas, et la profondeur des basses de la basse, il pousse le volume à fond, puis baisse, puis hausse…

Au bout de six heures de boucles ininterrompues, ses tympans engourdis ne distinguent plus quel est le choix le plus judicieux. Il te demande alors ton avis sur quoi garder entre la première, treizième ou vingtième version du refrain. Comme tu n’entends même pas la différence, il s’agace, c’est quand même évident qu’il y en a une sur le contretemps, une saccadée et une plus liée, quand même. Ce martelage un tantinet lassant commence néanmoins à te faire péter un plomb, sans parler du voisin qui se rebiffe, alors loin de répliquer sur son terrain tu lui spécifies cuillère en bois à la main que c’est l’heure de manger et qu’il va falloir trouver une solution pour le bruit.

Superbement offensé, il va touiller les pâtes et extrait de son sac à bordel un casque studio. Il se le plante sur les deux oreilles, reprend sa session où il l’avait laissée, et pour lui adresser la parole tu dois désormais manifester ton existence par une tape sur le dos ou des coucous vindicatifs, car il vit coupé des sons du quotidien. Au bout d’un mois de mixage intense au volume maximum le CD est fin prêt à graver, mais ton mec est devenu sourd comme un pot.

Si votre amour survit à cette étape, bravo, tu es prête à affronter la prochaine étape: la sortie de l’album. Je t’en parle un autre jour.

 

 

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Le tweet d'un ambitieux

Ô internaute,

ce dimanche, alors que je goûtais paisiblement ma dépression hebdomadaire du soir qui tombe et de la semaine qui reprend du début, une série de RT identiques sur ma TimeLine Twitter a attiré mon attention. Pensant d’abord qu’il s’agissait d’une bonne vanne de ma bibine team, je lui ai donc consacré une lecture attentive pour ne pas manquer ma part de rigolade. Mais à mon grand désappointement voici ce que j’ai pu déchiffrer: « Je suis sûr que dans les 50 000 p à Bastille, aucun n’a jamais monté une boite, créé un emploi, eu une ambition », référence, donc, à la marche civique du Front de Gauche pour la VIème République. Or internaute, ce tweet, émanant de l’éminent M.A. _délégué national des jeunesses populaires, mérite qu’on s’y attarde.

Car que nous y indique-t-il ? Premièrement, que le sentiment profond qui l’anime est un mépris de classe. Ne sont dignes de sa haute considération que les entrepreneurs, qui selon lui ne figurent pas au nombre des sympathisants du Front de Gauche. D’où tire-t-il cette conclusion? Nul ne le sait. Peut-être estime-t-il qu’aucun patron de PME sensé ne peut-être en faveur des mesures prônées par ce parti, car un entrepreneur ne peut vouloir la redistribution équitable de ses bénéfices entre lui et des salariés qu’il considère?

Ce qui est sûr, c’est que dans la logique implacablement binaire de l’éminent M.A, seul l’entrepreneur a de l’ambition. L’ouvrier, lui, est tout juste bon à suivre des cortèges de braillards chemin faisant vers la Bastille, sans jamais se poser la question du sens profond qui remplira son existence misérable. Alors quelle peut bien être l’ambition d’un patron  _toujours selon l’éminent M.A.? L’espoir que le Dieu Capital posera son doigt immaculé sur sa PME, et, à terme, de gagner plein de pognon au son des trompettes de la renommée?

Eh bien sachez, cher M.A, qu’il existe sur Terre d’autres ambitions que de gravir l’échelle sociale vers le plafond de son Livret Orange. L’envie de vivre paisiblement avec sa famille, d’aider son prochain et d’en tirer une reconnaissance fraternelle, le souhait d’évoluer dans une société de bienveillance mutuelle, de transcender sa propre culture par le voyage et la tolérance, ou de créer par l’art des mouvements d’âmes universels, sont aussi des ambitions qui méritent le respect. Et il est regrettable que vous n’en ayez pas conscience, car malheureusement, en tant que représentant de la jeune garde de votre parti, vous parlez au nom de certains qui ont peut-être une vision moins vaine de l’entreprise privée.

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A toi Parisien: ce qu'il faut savoir avant d'aller à Rouen

Je ne comprendrai jamais la décision unilatérale du parisien qui déclare que « Rouen, c’est le 21eme arrondissement. » Je veux bien admettre, à la limite, qu’un trajet en TER rondement mené me conduise à la ville aux cents clochers plus vite qu’ un RER B au Stade de France (au départ de Châtelet, hein, de Robinson faut carrément envisager des vivres, mais je sens que je m’éloigne du sujet), je disais donc, je veux bien l’admettre, mais là s’arrête toute comparaison avec le Paris and périphérie.

En effet, à peine descendu sur le marchepied du train corail, le parisien avisé remarquera cette humidité de l’air qui, le cas échéant, ruinera le patient travail d’un brushing au fer céramique en moins de 4 minutes, tel le crachin Londonien, plutôt. En même temps, toute cette verdoyance que tu as admiré par la fenêtre du train, tu croyais qu’elle poussait comment, hein, bécasse? Mais, ce qu’il y a de magique, à Rouen, c’est que la pluie est INVISIBLE. Je veux dire par là que: tout objet abandonné à l’air libre sera immédiatement mouillé, ce qui conduit inexorablement au givre quand les températures avoisinent zéro. Combien de Rouennais arrivent ainsi au travail sourcils et barbe blanchis de glace, après 10 minutes de marche vigoureuse sur les pavés disjoints de la rue Beauvoisine?

C’est sans doute en raison de cette blancheur omniprésente, rappelant l’immaculée conception, que le Rouennais antique et impressionnable érigea moultes églises en hommage à la Sainte Vierge. Parmi cloîtres et clochetons, l’autochtone ne compte plus les touristes aventureux qui se sont crus à Notre Dame de Rouen alors qu’il arpentaient les jardins de Saint Maclou, à moins que ce ne fût Saint Ouen? Car, à Rouen, chacun trouve nef à son pied. Même la place du Vieux Marché, siège du supplice de Feu (ah ah) Jeanne D’Arc, arbore son lieu de culte entre primeurs et bouchers. Il y a à Rouen un petit côté Versailles, col marin en moins.

Mais Rouen, c’est avant tout un accent (qui qu’c’est t’y qu’en veut, de ma crème aux oeufs?),  des voitures qui laissent les piétons traverser,  des maisons qui se touchent la tête, et une rue si petite qu’on n’y passe qu’en file indienne. Et là, sous le pont Guillaume le Conquérant, un fleuve, immense et qui méandre à l’horizon: la Seine. Et ouais.

Alors Parisien désoeuvré, si un week-end tu te demandes quoi glander pour occuper ton congé, au lieu de t’entasser au Casino de Deauville avec la pseudo jet-set , saute dans le Paris-le Havre, et va faire un tour dans les boutiques de la Rue Jeanne d’Arc. Au bout, achète-toi un sucre de pomme et regarde l’aiguille du Gros Horloge tourner. Parce que la Normandie, en fait, c’est aussi là.

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La vérité sur le tampax

Internaute je vois d’ici ton nez retroussé devant mon sujet ô combien inattendu en ce frileux début de semaine. Figure-toi que l’idée m’est venue suite à l’intervention d’un quinqua désabusé dans le RER, lequel se plaignait que « nous, les femmes modernes, on n’a plus de charme. » D’aucunes s’insurgeraient peut-être sur le côté légèrement rétrograde de cette remarque sur la gent féminine, mais comme @Sarssipius m’a fort justement fait remarquer que je virais blog féministe, cette fois-ci je m’abstiendrai. Alors, oui, c’est vrai monsieur du RER, nous les femmes modernes on manque de charme. La faute à qui? La faute au tampax.

En effet internaute, fut un temps jadis où les femmes arboraient jupons et dentelles à toute heure. Sous ces féminins atours, bien malin qui aurait pu deviner, une semaine par mois, l’indispensable mais si inconfortable « culotte de règles ». Cette culotte, tu ne le sais sans doute pas, était rembourrée avec force torchons, et servait à juguler l’abondant flux notre saine fertilité. Elle devait être lavée à grande eau (froide) et séchée avant le prochain round. Pour se prémunir des taches malencontreuses, donc, jupons et dentelles à foison l’emmitouflaient sous une gracieuse robe cintrée de couleur sombre, et hop, en voilà une silhouette qui aurait plu à mon passager de RER.

Et puis un beau jour de 1931, le docteur Earl Haas osa. Pourquoi lui, pourquoi à ce moment, nul ne le sait. Mais sa fulgurance, elle, restera à jamais gravée dans nos coeurs. Eh oui internaute, tu as deviné: l’idée que peut-être la moitié de la population pourrait se fourrer un petit coton cylindrique dans le minou avec soulagement et entrain, c’est lui. Pratique jusqu’au bout, il n’oublia pas la ficelle qui dépasserait dans la luxuriance accueillante de nos culottes, pour un retrait ergonomique et rapide. Et ce fut la révolution: pantalons, sport, voyages, grâce à ce visionnaire, tout était désormais permis aux femmes.

Personnellement, je suis à la pointe du progrès en la matière, et j’ai toujours eu un faible pour les tampons avec applicateur. En effet, lorsqu’à l’âge de 14 ans une amie généreuse m’a dépannée d’un modèle dit « compact », je n’ai pas été emballée par la perspective d’introduire l’objet en le poussant avec le doigt, même avec lavabos et savon à portée de majeur. Alors que le voile satin qui glisse du tube en carton applicateur dans ma moumoune et s’y ouvre en corolle telle la chrysalide en son cocon, ça me parle. Un tour dans ma poche intérieure de sac à main, un dézip sur les pointillés, une pression du pouce, zou le tube dans la poubelle, et on n’en parle plus, classe la meuf.

Alors oui bien sûr, parfois le fil se tortille dans mon intime toison, m’arrachant une petite larme de souffrance quand je m’assois dans les transports en commun, et souvent je suis assaillie par le doute incoercible du « il est plein ou pas? » qui m’oblige à faire plus de pauses pipi que de raison, mais je conçois que nul n’est parfait. Et cela n’est rien, non rien internaute, comparé aux services inestimables que me rend mon coton malin : sprint derrière le bus, piscine à toute heure, slim blanc… je suis toujours prête, toujours à l’aise, toujours à fond. Et j’ai la prétention de croire que cette liberté me rend charmante, à ma façon. Alors docteur Earl Haas, en mon nom, et pour toutes celles qui un jour ont oublié jusqu’à mettre un protège-slip de sécurité, je n’aurai qu’un mot: MERCI.

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Vivre avec… un GEEK

Tu l’as rencontré à la FNAC, en train de poireauter devant le stand de la nouvelle XBOX? Sur un forum de jeu online? Au kiosque devant videogames mag’ et pro PC 2012 hors série ? Tu lui as dit :« Géniaaaal ton netbook ! Tu l’as touché à combien ? T’as des plans ? Attends, envoie-moi ta fiche par bluetooth, je t’ajoute sur Facebook. T’as un Twitter ?» et il a tout de suite craqué?

Pas de doute, tu sors avec un geek. Ca fait quoi? Ca fait ça:

Hier soir, il a tué un dragon, terminé le labyrinthe des ténèbres et retrouvé Excalibur.

> Et il a attendu d’atteindre le niveau 99 avant d’éteindre la console.

 

Ta télé, ton téléphone et ton décodeur sont enfin reliés à la box, et fonctionnent aléluïah.

>Et il dit qu’on verra plus tard pour tous les fils électriques qui traînent autour.

 

Il t’a offert des écouteurs waterproof pour chanter sous la douche.

>Et ton lecteur MP3, lui, n’était pas waterproof.

 

Il a 1454 amis Facebook dans le monde entier !

>Dont un en France. Toi.

 

Il a une application pour dénicher les meilleures soldes en temps réel.

>Et il a aussi une application pour se souvenir de se couper les ongles.

 

C’est le dernier à Mario Kart qui fait la vaisselle.

> Et t’as encore perdu à Mario Kart !

 

Pour régler ton problème de réveil, il a fait la mise à jour 4.2.

>Et la mise à jour 4.2 a effacé toute ta musique.

 

Justement, la musique, ça se télécharge et ça se transfère à l’infini, plus besoin de CD, gain de place !

>Tu viens de recevoir un courrier de la HADOPI.

 

Le GPS est programmé pour vous emmener jusqu’au chalet par les petites routes.

>Batterie GPS : à plat. Carte : aucune. Dispute mémorable : 1.

 

Grâce à la 3G, il ne s’ennuie jamais.

>Mais on ne capte pas chez tes parents.

 

Tu as tout un tas de périphériques informatiques dernier cri avec des belles lumières bleues.

>Mais il les revend avant que tu comprennes le mode d’emploi.

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Les mecs, les vrais!

Ô internaute, je suis encore en état de choc.

Oui je sais, ça fait vingt fois que tu me dis de ne plus allumer la télé, mais voilà, hier encore en rentrant du boulot, je me suis vautrée dans le canapé et ma main a fourché sur la télécommande, happée par l’appel de la glande. Je me suis avachie devant une rediff de NCIS permettant une saine somnolence, lorsque  soudain les vociférations de la coupure pub m’ont sortie de ma léthargie récupératrice.

Le temps que je cherche le bouton du son pour couper net ce déferlement de décibels hostiles à mon repos, je n’ai pu éviter le spot de la nouvelle Rono Scénique, la voiture qu’on aime bien la conduire. Pour ceux qui ne verraient pas de quoi je m’insurge, voici un petit résumé de cette nouvelle perle du marketing:

Quatre mecs poilus et trapus sont ratatinés dans la nouvelle Rono Sénique et chuchotent les paroles de « I love rock and roll ». Très vite le gros plan sur le bébé qui dort sur la banquette arrière te fait comprendre que ces gros au coeur tendre la mettent en veilleuse pour ne par perturber le chérubin qui se repose (contrairement à M6, qui vient de me fracasser les tympans avec sa réclame, soit dit en passant.) Alors tu trouves ça attendrissant, limite la larme te vient à l’oeil devant tant d’instinct paternel, lorsque le conducteur de la Rono Sénique s’arrête en double file près d’une terrasse ou des jeunes femmes insouciantes batifolent autour d’un café.

Le conducteur de la Rono Scénique se met alors en warning et saisit le mignon chérubin pour le déposer sans ménagement dans les bras d’une des demoiselles -supposément la mère, la gratifiant d’un chaste baiser sur la tempe, mais brisant quand même là ses velléités d’après midi tranquille, d’après mes observations.

L’espace d’un instant, devant ce papa exemplaire, tu as cru que la Terre avait fait trois tours sur elle-même, mais tout rentre dans l’ordre rapidement rassure-toi: les quatre bourricots censurés momentanément par l’existence de leur progéniture remettent les gaz et partent toute glotte dehors vers le stade de foot, en vociférant leur tube préféré. Au cas où t’aurais pas bien saisi, la voix off de la pub te précise et s’inscrit en lettres de lumière sur ton écran « les pères seront toujours des hommes. »

Voilà. Si tu as des testicules, mais que tu n’aimes ni gueuler, ni le rock, ni le foot, je suis au regret de t’annoncer que tu n’es pas un homme, ou au moins, pas de ceux qui sont dignes de conduire la fantastique Rono Sénique, qui véhicule, en plus des gens, des idées foncièrement novatrices sur le couple. Si de surcroît tu préfères passer l’après midi avec ton bébé pendant que ta femme se la coule douce, laisse tomber comme t’es une tapette.

Parce que si t’es un homme, un vrai, tu ne trouves la pub de la nouvelle Rono Sénique ni indigente, ni consternante. Tellement elle a 130 chevaux, tellement c’est la plus puissante de sa catégorie. Merci Rono, pour ce beau moment de créativité.

 

Et pour les curieux qui ont eu la chance d’échapper à ce spot, il est là:

http://www.clipeco.ch/renault/video-pub-film-spot/entreprise-marque-suisse/renault-scenic/i-love-rock-and-roll

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Blogoliste: 8 vérités sur mon chat.

Si toi aussi tu partages ta maison avec un félin, comme @vivamusica qui se plaint fréquemment, je suis sûre que tu vois très bien de quoi je veux parler. Mais pour ceux qui hésitent à prendre une jolie boule de poils à la maison, sachez qu’un internaute averti en vaut deux, alors avant de vous laisser abuser par l’apparente innocence de l’animal ci-contre, lisez ce qui suit.

 

 

Quand j’ai décidé d’adopter le Minou ci-dessus, je me disais :

_ Mon chat sera toujours plus doux que n’importe quel cachemire.
_ Je le dresserai.
_ Les croquettes, c’est pas cher.
_ Je parle très bien le miaou, et ce depuis l’âge de 5 ans, faut que ça serve.
_ Un ronron sur le ventre, et tout va mieux.
_ J’aimerais apprendre à mettre ma cuisse par-dessus mon oreille.
_ Moi aussi, j’adore dormir.
_ Aucun mec ne sera jamais plus mignon que lui…
_ Changer la litière, c’est pas si contraignant.
_ Je ne me réalise pas assez dans ma relation avec mon poisson rouge.

Mais maintenant, j’ai aussi remarqué que :

_ Ma table était mieux sans griffures, et mon short sans franges.
_ Le cric-croc de la gamelle toutes les nuits, c’est un peu agaçant.
_ Vomi-boulette ne rime pas forcément avec moquette.                                                          _ Quelqu’un a écrit « ieglyvmzvbgµ% » dans le brouillon word de mon article.
_ Les poils, ça tombe.
_ Et le chat aussi quand la fenêtre reste ouverte trop longtemps.
_ Je ne trouve pas ça toujours drôle, de courir après mes lacets.
_ Il y a un trou de balle rose qui passe et repasse sous mon nez pendant que je travaille.

Si malgré tout tu n’es pas découragé, c’est que tu es prêt à devenir l’heureux maître d’un Minou tout doux, alors, du fond du cœur, je te souhaite une longue et belle  %g¨^kfgt7x3 =iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ii i                    i   i

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Fille, bois, c'est du light!

Internaute, je suis en état de choc.

Mais enfin, qu’est-ce à dire que ce branle bas de combat, je t’entends déjà râler. Eh bien figure-toi qu’hier totalement par inadvertance j’ai allumé la télé et je suis malencontreusement tombée sur la nouvelle pub de ce soda caféiné dont les filles raffolent dans sa version light.

Attends je te rafraîchis la mémoire: celle où des marionnettes censées représenter l’archétype de la gent féminine jacassent avec une petite voix stridente. Le pitch de cette nouvelle mouture au cas ou tu l’aurais manquée: deux greluches se racontent leur journée atroce pour savoir laquelle mérite le plus de boire la dernière canette.

Alors toi tu t’affoles devant ta télé, vu leur tronche tu imagines déjà une histoire sordide d’attouchement dans l’ascenseur du boulot, d’huissier qui déboule à l’improviste, de banqueroute totale à base de AA+, faut dire aussi qu’on vit une époque difficile… Mais rassure-toi: la femme cucul light est à cent lieues de ces basses considérations, car il se trouve qu’aujourd’hui, l’une a coincé sa jupe dans la porte d’un taxi qui la lui a arrachée en partant, tandis que l’autre, je te raconte même pas comment elle a flippé sa mère quand son PC s’est éteint tellement le disjoncteur était loin et qu’elle savait pas ce que c’était d’ailleurs.

Lorsque soudain, coup de théâtre: une troisième greluche surgit et remporte la canette à l’unanimité sur la dernière ligne droite car ô déconfiture et fin du monde: son coiffeur l’a ratée, mais alors là ratée, à un point que si ça se trouve elle ne pourra plus sortir de chez elle tellement la honte est cuisante, t’imagines?

Heureusement, après une bonne gorgée de cucul light, tout va mieux: elle se dit que sa coupe de merde peut devenir tendance, tellement elle a l’air plus cool avec sa canette et ses copines cucul.

Voilà donc, selon une équipe de publicitaires qui a dû brainstormer dix plombes, quelles sont les préoccupations des femmes qui boivent du cucul light: potins, cheveux, degré d’exposition de leur postérieur au tout venant, et bien évidemment le corollaire de la consommation du light, la grosseur du sus-cité postérieur. Tellement elles sont modernes, tellement c’est in, tellement c’est trop pas pour les garçons.

Ah mais non je suis bête: dans la pub, ce sont des marionnettes. Les filles, les vraies, ont autre chose à faire que d’être prises pour des gourdes.

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6 façons de rompre en toute élégance (ou pas) 6/6

Leçon n°6: la rupture par intermédiaire

Fonctionne si: tu ne sais pas par quel bout commencer

Tu lui fais dire par une copine que tout est fini.

Le plus: Si tu fais ça, c’est que tu as encore moins de 15 ans, et oute la vie devant toi, youpi.

Le moins: Tout ton collège sera au courant à l’intercours suivant et ce sera la guerre ouverte entre les 3°5 (sa classe) et les 4°2 (ta classe).

 

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