6 façons de rompre en toute élégance (ou pas) 5/6

Ô internaute partons du principe que tu refuses de démarrer une autre année avec cet homme/cette femme qui partage ton quotidien : même si la rupture c’est tabou, il va bien falloir qu’à un moment tu réagisses. Que tu sois lâche, vénère, cool ou mytho, ZBDM a une solution pour toi. De rien, c’est un peu Noël encore.

Leçon 5 : La rupture mytho

Fonctionne si : tu sens que tu n’as pas de bons arguments.

Tu ne sais pas comment lui expliquer que la flamme s’est éteinte -comme si c’était rationnel. Sauf que rompre comme ça, sans explication, on te l’a déjà fait, et tu sais que ça risque de ne pas passer, surtout que ça fait deux (cinq, dix) ans que vous êtes ensemble. Alors tu lui déclares que tu es devenu(e) homo (ou hétéro), ou qu’on t’a muté(e) à Antananarivo, comme ça c’est radical.
Le plus : tu n’as plus à te torturer l’esprit à chercher de logique à ce qui n’en a pas.
Le moins : Difficile de faire adhérer tous vos amis communs à la démarche de couvrir ton mensonge pour les 50 années à venir.

Publié dans Genres, Non classé, Ze blog | Laisser un commentaire

6 façons de rompre en toute élégance (ou pas) 4/6

Ô internaute partons du principe que tu refuses de démarrer une autre année avec cet homme/cette femme qui partage ton quotidien : même si la rupture c’est tabou, il va bien falloir qu’à un moment tu réagisses. Que tu sois lâche, vénère, cool ou mytho, ZBDM a une solution pour toi. De rien, c’est un peu Noël encore.

Leçon n°4: La rupture aimable

Fonctionne si: tu es quelqu’un de cool

Tu lui expliques : « c’est pas toi, c’est moi. »
Le plus : Tu t’es pas trop foulé(e).
Le moins : Il-elle ne comprend pas.

Publié dans Genres, Non classé, Ze blog | Laisser un commentaire

6 façons de rompre en toute élégance (ou pas) 3/6

Ô internaute partons du principe que tu refuses de démarrer une autre année avec cet homme/cette femme qui partage ton quotidien : même si la rupture c’est tabou, il va bien falloir qu’à un moment tu réagisses. Que tu sois lâche, vénère, cool ou mytho, ZBDM a une solution pour toi. De rien, c’est un peu Noël encore.

Leçon n°3: La rupture avec pertes et fracas

Fonctionne si : tu es sacrément vénère.

Saisis donc l’occasion d’un désaccord anodin comme vous en avez des dizaines pour lui balancer tous tes griefs, plus ses quatre vérités sur sa mère, ses potes et ses fringues. Quand on te fait remarquer que tu es complètement hystéro, casse deux assiettes, et pour bien marquer le coup, bourre toutes ses affaires dans un sac de voyage que tu jettes dehors (par la fenêtre).

Le plus : Il-elle n’a aucun prétexte pour revenir, et tu vas enfin avoir la paix youpi, d’autant que la police vient de t’envoyer une main courante avec interdiction de l’approcher à moins de 200m.
Le moins : Ne fonctionne pas si tu habites chez lui-elle (ses meubles ne rentrent pas dans le sac.)

Publié dans Genres, Non classé, Ze blog | Laisser un commentaire

6 façons de rompre en toute élégance (ou pas) 2/6

Ô internaute partons du principe que tu refuses de démarrer une autre année avec cet homme/cette femme qui partage ton quotidien : même si la rupture c’est tabou, il va bien falloir qu’à un moment tu réagisses. Que tu sois lâche, vénère, cool ou mytho, ZBDM a une solution pour toi. De rien, c’est un peu Noël encore.

Leçon n°2 : La rupture… des communications

Fonctionne si: tu es tétanisé(e) par la culpabilité

Tu te prends la tête jour et nuit pour trouver the réplique qui sera claire et sans appel, mais qui le-la fera souffrir le moins possible, même que tu finis par en perdre le sommeil. Un jour où le portable sonne, et que c’est lui-elle, tu es dans un tel état de stress que tu choisis de ne pas décrocher. Le lendemain non plus, sinon il faudra que t’expliques où tu étais hier. Tu fais le-la mort(e) également sur le net quand il-elle commence à t’envoyer des messages inquiets, maintenant que t’as commencé, autant aller au bout, hein.

Le plus : Certains finissent par se lasser et se fâcher irrémédiablement. Dans ce cas tu n’auras pas à avouer la triste vérité sur l’état de tes sentiments. CQFD.

Le moins : Tu as peur d’entendre tambouriner à ta porte la nuit, ou que quelqu’un genre son frère vienne te casser la gueule à la sortie du boulot si tu es un mec. Et la sonnerie de ton téléphone te fait sursauter.

Publié dans Genres, Non classé, Ze blog | Un commentaire

6 façons de rompre en toute élégance (ou pas) 1/6

Ô internaute partons du principe que tu refuses de démarrer une autre année avec cet homme/cette femme qui partage ton quotidien : même si la rupture c’est tabou, il va bien falloir qu’à un moment tu réagisses. Que tu sois lâche, vénère, cool ou mytho, ZBDM a une solution pour toi. De rien, c’est un peu Noël encore.

Leçon n°1: La rupture à l’usure

Fonctionne si: tu es petit peu lâche, mais patient(e)

Voyons voyons… Pendant que tu végètes avec cette personne qui ne te plait plus, tu es de très très mauvaise humeur, ça forcément. Et si au lieu de te morfondre en solitaire, tu transformais  ta contrariété en énergie motrice?

Par exemple, fais des reproches à ton mec/ta copine dès que l’occasion se présente, c’est vrai quoi, entre son bordélisme légendaire et son égocentrisme à toute épreuve, t’as l’embarras du choix, le jour où tu l’as rencontré(e) t’aurais mieux fait de te casser le coude, tu lui dis. Si jamais il/elle ose se défendre, ressors-lui tous les vieux dossiers, de la fois où il a lavé ton maillot de bain à 90° au jour où elle a écrasé ta sauvegarde de Final Fantasy XII, en usant d’une mauvaise foi sans cesse renouvelée. Tire la tronche avec conviction à chaque proposition de réconciliation de sa part et travaille ton esprit de contradiction même dans les débats les plus insignifiants (pâtes ou patates, Arte ou France 3). Pour plus de réalisme, n’hésite pas à crier. Un jour, aie confiance, il/elle se plantera devant toi pour t’annoncer que tu es insupportable et qu’il/elle te quitte. Voilà.

Le plus : Tes droits aux soirées pyjama-copines-glace-séries/play-bière-petit pétard sont rouverts dès l’annonce de la rupture et ce jusqu’à nouvel ordre.

Le moins : ça aurait fait un bien fou à ton égo de partir en premier, vu le boulet que c’était, non mais sans blague.

Publié dans Genres, Non classé, Ze blog | Laisser un commentaire

Blogoliste : 14 précisions subtiles pour devenir le mec vraiment parfait

Chéri, même si l’intention compte et que je sais l’apprécier, sache qu’elle ne fait pas tout. Par exemple, en ce qui me concerne je te ferais tout de même remarquer que…

Le cachemire, ça ne se lave pas à 60°C, même avec ma lessive « textiles délicats ».

Ca, c’est l’éponge des cabinets.

Il est très bon ton gâteau, mais je suis allergique aux ananas tu te souviens ? Laisse, je trierai.

Pour nos un an, j’aurais préféré un spa plutôt qu’un saut en parachute…

36, c’était la pointure de ton ex.

Ca fait quand même 4 heures que tu joues à Warcraft en me disant « j’arrive »…

Pizza quatre fromages ou steak frites, je te jure que c’est kif kif pour ton régime.

Je crois que ta mère n’a pas bien compris quand tu lui as dit de s’occuper de ses oignons.

Ca se voit que tu n’aimes pas mes haricots verts aux trois épices.

Mon clitoris est plus haut.

Trois casseroles pour faire une mousseline, ça me paraît beaucoup.

Le 6, c’est pas mon anniversaire… Oui, je suis sûre.

Ca veut dire quoi exactement « soirée Twittos » et « je ne rentrerai pas tard » ?


Publié dans Blogolistes, Genres, Non classé, Ze blog | Un commentaire

L'enfer du collant trop petit

Si tu es un garçon et que tu as atterri ici, c’est que tu es curieux. Soit. Mais je dois te prévenir que ce qui va suivre risque de te perturber à vie chaque fois que tu croiseras une fille en jupe.

Le collant, donc, accessoire indispensable pour lutter contre l’hiver rigoureux et/ou les poils aux pattes qui repoussent, quand tu es une fille de mon genre (c’est à dire pressée) tu l’achètes en supermarché, tu jettes le premier exemplaire dans ton caddy en te disant qu’à vue de nez un taille 1 ça devrait t’aller, et zou tu pars à la caisse sinon tu vas rater Le Petit Journal.

Le lendemain, tu as prévu un petit look jupette, et tu déballes ton achat toute contente. Tu y glisses tes petons avec mille précautions, en tirant doucement du mollet vers la cuisse, par petites touches délicates, les mains emballées dans des chaussettes à cause des ongles, car nulle n’est à l’abri de filer un collant tout neuf. Mais  ô déconfiture en plein cérémonial d’enfilage tu découvres que ton collant refuse d’aller plus haut que la moitié de ta cuisse, te voilà donc coincée avec  l’entrejambe aux genoux. Voile opaque résistant ça disait sur l’emballage, ben ouais: tu forces tu forces, il résiste il résiste, alors tu te dis que bah avec la robe ça se verra pas, il finira bien par se détendre et tu pars au boulot, innocente que tu es.

Lourde erreur. Dès que tu marches, le collant reprend sa lente mais implacable chute, entraînant ta vieille culotte dont l’élastique est trop élimé pour lutter contre le pouvoir du nylon. En sortant du bus, tu vois déjà le moment où ta moustache intime va jaillir de l’assemblage en tiraillant sur les poils pris dans la tourmente, et tu fais de plus petits pas pour ralentir le processus _tel le manchot pataud sur la chaussée antarctique gelée, un peu.

Au travail, tu passes la journée jambes croisées, car impossible de les écarter sous peine de couper ton retour veineux, comme quand tu étais au CP (où là, le collant était bien mis jusqu’au moment où tu te battais dans la cour et finissais débraillée sans que personne ne s’en émeuve jusqu’à 16h30). Tu vas aux cabinets toutes les demi-heures pour essayer de te reculotter durablement, sans succès. Pire: à force de tirer ton collant vers le haut logiquement il finit par craquer du bas, et bravo, te voilà maintenant saucissonnée du cuissot et trouée des orteils, jackpot! Tu rentres chez toi vénère, tu jettes ton collant à 4,59€ dans la poubelle, et tu pars à ton apéro en jean et col roulé. Ce n’est que trois mojitos plus tard que tu retrouves un semblant de calme.

Aujourd’hui lectrice, lecteur, sache que j’ai pris une grande décision pour lutter contre le fléau du collant taille 1 alors qu’il me fallait du 2 : dorénavant, j’achèterai des bas. Je te tiens informé.

Publié dans Même pas mal, Non classé, Ze blog | 7 commentaires

Blogoliste rupture: y'a ce qu'on dit… et ce qu'on pense!

C’est fou ce qu’on est diplomate, quand on a peur de se prendre un pain!

Décodage des 13 (oui, 13…) phrases qu’on utilise le plus pour larguer feu l’être aimé. Regarde bien ô internaute, je suis sûre que tu en as déjà pratiqué deux-trois.

J’ai besoin de prendre du recul.

  • Car je me demande si je n’aime pas quelqu’un d’autre.

Tu mérites mieux que moi.

  • Mais mon égo espère que tu ne trouveras jamais.

On est incompatibles.

  • Tu n’es pas fait(e) pour vivre avec quelqu’un, sauf ta mère, et encore.

Et si on faisait un break ?

  • Le temps que je voie si ça peut marcher avec Mathieu/Vanessa.

Il faut qu’on parle.

  • Ou alors je peux faire mon sac et partir à jamais, si t’es ok.

Tu peux m’appeler quand tu veux.

  • Mais c’est possible que je ne décroche pas.

Nos chemins se sont séparés.

  • C’est sûrement dû au fait que j’avance plus vite que toi.

En plus, je ne veux pas d’enfant.

  • Qui te ressemblerait.

C’est la vie.

  • Chacun son tour !

Je sais que c’est dur, mais tu t’en remettras.

  • Pas la peine d’en faire un fromage, est-ce que je pleure, moi ?

Ma psy dit que je ne suis pas prête à vivre en couple.

  • Mais je pense plutôt que c’est ton caractère qui m’insupporte…

Je suis vraiment désolé(e).

  • Mais c’est pas obligé de m’en vouloir à mort, si ?

J’aimerais qu’on reste amis.

  • Comme ça si je change d’avis…

 

Publié dans Blogolistes, Genres, Non classé, Ze blog | Un commentaire

Vivre avec un Zicos

Un jour, @virberg (http://virginieberger.com/) m’a demandé au détour d’un mojito:

« …. mais au fait, tu sais comment c’est, toi, vivre avec un zicos? »

Ben ouais, je sais.

Et si c’est ton rêve, je te préviens, lis ce qui suit avant de te lancer:

(…Et si c’est toi l’artiste, suis mes conseils -pour ton bien)

Car bien sûr, théoriquement c’est magique de sortir avec un mélomane, et plus d’une est attirée par l’aura magnifique de l’artiste en éclosion, mais ça, c’est avant de s’installer en couple.

Qui dit artiste dit libre et anticonformiste ? Soit. Mais pas seulement.

 

Problème n°1: La précaution compulsive

La première chose que le zicos apporte chez les gens, notamment sa copine, c’est son instrument. Car l’inspiration, dit-il, peut survenir à tout moment.  Certes. Mais les garçons normaux trimballent plus des caleçons de rechange et leur brosse à dents, qui soit dit en passant prennent quand même vachement moins de place.

Au début il va faire le mignon à te jouer des ballades pendant que tu cuis les spaghetti, mais toi et moi on sait que ça ne va pas durer longtemps. Au bout d’un moment il commence à coloniser le territoire à l’aide de son fidèle compagnon à cordes/vent/percussion. Quand il a fini de gratouiller, tambouriner, souffler, il l’abandonne en diagonale au milieu du canapé là où t’as  l’habitude de poser ton séant pour regarder le Petit Journal en mangeant des Curly. Dorénavant, il te met la pression à chaque fois que tu le frôles (« fais gaffe, putain ! »), car tu risques à tout moment de le faire tomber, de le rayer, de le briser. Il ne veut pas le ranger dans sa housse vu qu’il mate juste un truc sur Youtube et qu’il s’y remet après, touche pas fais gaffe je te dis.

On atteint le stade ultime de l’absurde quand il te demande d’enfermer le chat dans la chambre le temps de s’absenter, de peur que le félin neurasthénique qui roupille sur le placard ne fasse ses griffes sur la prunelle de ses yeux. Et entre le chat et lui, malgré ce qu’il croit, il y a débat (déjà, c’est qui le plus doux ?).

Que faire ? Reconsidérer la housse pourrait lui éviter une grosse déconvenue, après tout ça ne prend pas une heure de tirer une fermeture éclair.

 

Problème n°2:La loi du silence

Il est 17h et tu rentres du travail, toute frétillante à l’idée de lui raconter les derniers potins du bureau. Ce que tu n’as pas prévu, c’est que là il tient un truc, une rime, un accord, et le temps qu’il trouve quoi en faire, ce serait mieux si tu ne lui parlais pas, ça va le déconcentrer sinon. Tu pars donc dans la chambre bouder, mais ça commence à se gâter au moment ou tu entends pour la trois centième fois le même riff, qui t’empêche de te concentrer sur ton speach de demain ou ta série télé. Effectivement, de l’extérieur, l’effet martelage sonore pourrait rendre dingue même un narcoleptique, mais il ne l’entend pas de cette oreille, vu qu’il crée son art. Tu surgis donc dans le salon d’un air que ça va barder.

Que faire ?

C’est le moment d’envisager des plages horaires no music (soir pendant le Petit Journal, nuit), qu’il peut remplacer par « câlins et dialogue », « petit plat mijoté avec amour », ou autre, je vais pas lui mâcher le travail non plus.

 

Problème n°3: Le syndrome post-ado

D’ordinaire, qui dit couple dit cocooning, soirées Trivial entre amis, restaus mignons et apéros feutrés dans petit deux pièces. Soit : les activités auxquelles se livre le commun des mortels pour se distraire. Enfin, en général. Parce que dans le milieu zicos, on a beau friser la trentaine tranquille, quand on dit soirée entre amis, c’est pintes à volonté, kebab sur le pouce, caïpis, vodka red bull, fin de soirée chez un pote, bouteilles de sky du rebeu en bas, hurlements jusqu’à l’aube et on se disperse quand la police tape à la porte.

La fête 72h non-stop c’est l’élément de cohésion, le pacte implicite de solidarité (dans la galère et aussi la gueule de bois). Elle permet de régler les embrouilles de la semaine, quand Martin a oublié de venir faire la balance pour Max, et aussi l’histoire de Julie qui a perdu l’écrou du pied de micro de Jérôme. Une accolade (« je te kiffe trop, tu le sais ça ? »), un vomi, et on n’en parle plus. Mais la copine, toi donc, n’a pas besoin de cette fusion cathartique car tu ne partages par ces trépidantes aventures. Donc il faut t’attendre à t’ennuyer à un moment. Et à faire la gueule s’il préfère rester parfaire son alcoolémie plutôt que t’accompagner.

Que faire ? A lui d’alterner entre eux et toi s’il ne veut pas rapidement se faire traiter d’ado sur le retour, ou à toi de boire suffisamment pour que le temps passe vite.

 

Problème n°4: Le budget

Il a décidé d’être artiste et c’est sa force. Il consacre son énergie et son argent à la poursuite de son rêve, et comme la musique, ça prend pas mal de temps, il cumule le RSA et les cachets occasionnels et il alterne avec des petits boulots à mi-temps. Une fois qu’il a acheté le matos du mois, il se paye des clopes et des bières, rapport à la cohésion du groupe, donc.

Jusqu’au jour où tu l’invites parce que t’as vraiment envie de sortir et qu’il n’a pas le budget pour un restau. Là, son orgueil de mâle en prend un coup, il commence à se demander s’il est à la hauteur, s’il peut assumer une vie de couple, et il flippe. Du coup tu n’oses plus l’inviter de peur qu’il panique et tu te frustres.

Que faire ? Bonne nouvelle : on n‘est plus en 1780. T’as des sous, tu l’invites au restau? Qu’il sourie et qu’il aille manger. Il aura l’occasion de briller le jour où il faudra couper et poser des étagères, remettre un malappris à sa place, retrouver le chat… pas besoin de fric pour être viril, figurez-vous dis donc.  Ou alors, qu’il arrête de boire, pour dégager des fonds.

 

Problème n°5: Lui et les filles

Un truc que tu adorais au début c’était venir le voir en concert. Mais depuis que tu sors avec lui tu trouves ça vachement moins sympa. Pourquoi ? Premièrement, parce qu’il te demande de lui apporter l’ampli qu’il a oublié alors que tu pensais arriver pour 21h. Du coup t’es obligée de te coltiner la balance, qui n’est pas captivante, et de tenir la jambe à l’ingé son le temps que Chéri retrouve le bon câble dans son sac plastique.

Deuxièmement, il y a toujours au premier rang ou aux premières tables un parterre de filles très enthousiastes qui gloussent à chaque fois qu’il leur accorde un regard, ce qui a le don de t’énerver. Et comme il est tout à fait capable de sortir avec une fan (ça a bien marché pour toi), tu ne le crois pas trop quand il dit qu’il n’avait pas remarqué la bande de copines qui est venue discuter avec lui pendant la pause, et t’ es obligée de rôder alentours pour les (le) surveiller, ce qui est pas mal stressant.

Que faire ? Eviter de disparaître de son champ de vision. Ne pas oublier de lui coller deux smacks ostensiblement pour bien montrer aux filles qu’il est déjà pris. S’il fait le malin, ne pas l’aider à remballer et à porter son barda dans le métro quand tout le monde sera parti.

 

Un dernier détail

Bon. Tu partages son quotidien, tu te farcis ses potes, ses répètes, ses questions existentielles, ses groupies, depuis un an, deux, dix, en lui disant que tu l’aimes chaque jour un peu plus ? Donc l’amour est plus fort que tout.

N’espère pas qu’il va comprendre que tu voudrais une chanson d’amour à ta gloire. Demande la lui.

 

Publié dans Genres, Non classé, Ze blog | Un commentaire